Hongrie : Lac de Neutsieler - Kolked

Du 05/07/2020 au 11/07/2020

​

"On y vient on y revient pas"

​

​

​

 

 

 

 

 

Si on nous avait dit un jour qu'on traverserait la Hongrie à vélo, on n'aurait pas parié cher là dessus !
Pour la blague on voulait vous dire que la Hongrie c'est exceptionnelle, que les paysages sont incroyables, les gens hyper accueillants etc.. Mais comme on est sympa on a choisit de vous dire la vérité...

Nous passons notre première nuit en Hongrie entre un fossé et une route ! On espère que cela ne devienne pas une habitude (même si la nuit fût malgré tout bonne).
Nous visons le lac de Balaton qui est la mer intérieure de la Hongrie et, du coup, "the place to be" en été. Il faut dire que, selon nos recherches, les points d'intérêts de ce pays se résument à la capitale Budapest (que nous avons choisi de ne pas visiter car nous ne sommes pas très ville) et, le lac Balaton avec ses plages...
2 jours et presque 200 km de plat plus tard, après des champs, des champs et de longues lignes droites, nous y arrivons enfin ! Le lac !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C'est vrai, il est grand et il apporte un peu d'exotisme dans ces paysages monotones.
Problème : tous les accès à l'eau sont payants !On arrive finalement à se trouver une petite plage de pêcheurs et enfin se baigner !
Deuxième problème : nous ne sommes pas seuls, le lac est rempli de petits serpents d'eau ! Ils sont curieux et sortent leurs têtes de l'eau pour nous regarder. Pas très rassurant.. Nous aurons la confirmation plus tard qu'ils ne sont pas dangereux mais c'est flippant quand même. La baignade tant espérée se termine aussi vite qu'elle a commencé. Pour se consoler on ira boire des bières. On pratique difficilement notre hongrois à partir d'un dictionnaire téléchargé sur le net. Les hongrois apprennent l'allemand en première langue à l'école puis ont le choix pour la LV2. La grande majorité d'entre eux ne parlent donc pas anglais.. Difficile la communication..

On longe le lac jusqu'à chez Frederika qui nous accueille grâce à warmshowers. 
On profite de sa maison et surtout de son environnement très agréable pour faire un jour off. Katerina nous laissera gentiment les clés de sa maison secondaire une nuit de plus pendant qu'elle repart travailler.
Nous repartons plein d'énergie et roulons près de 125 km, notre record à ce jour. Le profil, plutôt plat, et notre envie de changer de paysage nous motivent. Nous passons notre première nuit à la belle étoile entre entre un cimetière et une église.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous  continuons sur un profil plat, monotone avec une chaleur estival bien présente et pour couronner le tout, un trafic important.

Nous retrouvons le Danube que nous avions laissé à Linz en Autriche. Notre objectif est de le suivre pour le traverser en Croatie car il y a très peu de pont en Hongrie.
Après une vingtaine de kilomètres nous sommes bloqués à la frontière croate/hongroise par des barbelés que nous longeons déjà depuis quelques kilomètres. Notre plan est foutu il faut nous faire demi tour et prendre le bac.. Ça valait bien la peine de se lever à 6h! Nous passerons finalement la frontière serbe à midi et 60km plus tard !

 

 

 

 

 

 

 

 

Vous l'avez remarqué, nous n'avons pas spécialement apprécié la Hongrie. Nous avons trouvé les paysages peu intéressants et les hongrois pas très avenants. Nous avons cependant remarqué certaines particularités.
Les hongrois se lèvent tôt ! Les épiceries ouvrent toutes à 5h30. Faut dire que le soleil se lève tôt, on sent qu'on se dirige vers l'est.
La Hongrie est le pays de la cigogne: pas un village sans un nid de cigogne.
Il y a une différence très nette entre les villes et les petits villages ruraux. Dans ces derniers, des maisons en bon état et bien entretenu cohabitent avec des maisons dans un très mauvais état habitées par des personnes qui nous semblaient être de la population Roms. Les épiceries dans les villages ont peu d'offre et les produits frais sont en mauvais état (pour notre référentiel français). Malheureusement nous n'avons pas pu confronté ce ressenti à celui de hongrois.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais maintenant place à la Serbie !

 

 

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

 

​

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

​

 

​
 

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

 

 

 

 

​

​