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Roumanie : de Moravita a Bucarest

Du 25/07/2020 au 09/08/2020

"Un pays aux milles surprises"



 

 

 

 

 

Après quelques kilomètres de trop et un passage de frontière facile mais stressant, nous voilà en Roumanie!

Avant de partir, nous n'imaginions pas visiter la Roumanie mais, étant à Belgrade, ce n'était pas trop loin et puis, qui n'a jamais rêvé de visiter la Roumanie?!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au premier village après la frontière, nous nous arrêtons. Bien crevés, nous décidons de dormir dans une église en construction au bord de la rue principale. Bref, pas glamour. Finalement un homme avec sa débroussailleuse nous invite à prendre un café chez lui. Nous acceptons et le suivons. Finalement nous campons dans son jardin et en prime nous prenons une vraie douche. Nous sommes passés de "vraiment pas terrible" à "au top" !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Notre but est de rejoindre la montagne au plus vite car nous ne supportons plus les plaines : trop chaud, trop monotone, trop de champ de maïs, trop c'est trop.

En route vers les montagnes nous croisons un couple de cyclos allemands qui suit l'euro vélo 6. Nous sommes trop heureux de rencontrer des cyclos et d'échanger sur nos voyages respectifs. C'est réciproque car eux non plus n'ont pas croisés grand monde jusque là. Nous partagerons un déjeuner ensemble.

 

 

 

 

Le soir, alors que nous demandons de l'eau à une maison, nous sommes invités à boire un café. Nous repartons avec les saccoches pleines de chocolat, de pâtes et une fiole de schnaps (eau de vie).

En moins de 24h nous avons reçu deux superbes accueils. Il nous plaît ce pays! En plus nous retrouvons du relief.

Par contre, nous continuons avec les chiens errants qui sont encore plus nombreux qu'en Serbie. Nous sommes aussi choqués par la quantité de déchets visibles même dans des lieux assez reculés et sauvages.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après deux jours de vélo nous arrivons à Baile Herculan, unique village dans une vallée en cul de sac et qui a la qualité d'être une station thermale. Par station thermale, ici on entend des résurgences d'eau chaude et soufrée qui sont captées vers des piscines bricolées en libre accès.

Notre préférée est un bain sous une route avec un tuyau rouillé au dessus de nos têtes avec vue, bien sûr, sur les nombreux déchets !

 

 

 

 

 

 

On dormira 2 nuits à Baile Herculan dans un camping pour le prix de 2€ la nuit pour nous deux.

Les roumains sont très adeptes du camping sauvage. A la station thermale, un nombre impressionnant de personnes de tout âge dort dans le coffre de sa voiture pour être au plus près des bains. La plupart du temps, cependant, les roumains campent dans une tente au bord des rivières accessibles en voiture.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Concernant notre camping, à ce prix, pas d'eau chaude, pas d'emplacement délimité, des toilettes turques pas vraiment nettoyées et une eau soit disant non potable (nous écoutons les locaux mais on en doute quand même). On pense surtout que les Roumains ont une passion pour les sources d'eau, qui sont nombreuses au bord des routes. Très régulièrement nous croisons des voitures arrêtées qui remplissent un coffre entier de bouteilles avec de l'eau de source.

Concernant les bains, il ne faut pas être trop sensible sur l'hygiène mais il faut bien avouer que c'est agréable.

Dans la ville de Baile Herculan se côtoient deux époques. On trouve de très beaux anciens bâtiments mais complètement à l'abandon. On trouve aussi des complexes hôteliers immondes presque vides. On imagine que ceux-ci ci ont été construits pendant l'aire communiste. Depuis la Serbie, on trouve d'ailleurs très régulièrement des "verrus" dans le paysage. Ce sont souvent des bâtiments imposants au milieu de nul part et abandonnés. Sûrement des vestiges du temps de l'URSS..

Après cette pause en station thermale (et oui, on ne se refuse rien!), nous attaquons un gros morceau car nous avons comme projet de traverser le parc national de Domogled par une piste d'environ 50 km. Cette piste est quand même officiellement déclarée en tant que route départementale!

Durant cette traversée nous croisons tout de même quelques voitures. On se demande où vont ces voitures et d'où elles viennent car l'état de la piste est lamentable.

Notre moment préféré est lorsque nous voyons une Dacia (mais une vraie dacia d'avant Renault!) se lancer dans une piste raide avec des ornières très profondes. La voiture se trouve bloquée au bout d'un mètre. Nous l'aidons à passer la difficulté en la poussant. Au moment de pousser la voiture, un grand père sort de l'arrière, plié en deux, et souhaite nous aider. On hallucine sur la situation!

La voiture passe la difficulté, et nous la passerons aussi en poussant les vélos !

Une dizaine de mètres plus tard, nous les recroisons mais, cette fois-ci, le passage est impossible à part pour les cyclistes😉.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La dame de la voiture nous offre du fromage, des œufs, du pain et des légumes sous le regard désespéré de son mari qui voit partir une partie de son pique nique (ils étaient 3 dans cette voiture).

Après plusieurs heures sur le vélo (ou à côté pour pousser), nous arrivons enfin au col qui clôture la piste! En guise de récompense nous avons droit à une magnifique descente.

On finira malheureusement la journée dans une vallée moche pleine de friches industrielles.

Nous continuons notre traversée à travers la montagne d'ouest en est avec son lot de montées et de descentes plus ou moins chaotiques car la qualité du revêtement est assez aléatoire.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous bivouaquons dans une forêt au bord du lac de Vidra. Nous ne sommes pas les seuls malgré une barrière qui coupe le chemin d'accès. De nombreux ceuilleurs de baies et de champignons sauvages campent ici. Évidemment ils nous invitent à boire un café (Victor n'aura jamais bu autant de café de sa vie alors qu'il n'aime pas..) et du snaps. Ils vivent dans des conditions très rudimentaires. Ils vivent là environ 5 mois dans l'année, sans eau courante (un ruisseau passe dans le bois) ni électricité. Ils se lèvent tôt et passent la journée à ceuillir. Leur récolte est destinée à l'export après avoir été congelée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le lendemain, nous sommes hébergés par Claudio et Simonea que l'on a contacté par WS. Encore une fois une recevons un très bel accueil dans leur mignon petit jardin.

Cela fait presque trois mois que nous roulons quasiment quotidiennement et on en a marre de tourner les jambes en ronds. Nous voulons marcher. Nous avons repéré un massif et une rando de deux jours. Nous nous rendons donc à Cabana Voina après une longue journée de vélo et nous dormons dans le seul hôtel du lieu. Cela fait 10 nuits que nous dormons sous la tente et on rêve d'un lit, d'une vraie douche et de ne pas avoir à sortir tout notre bazar.

On pensait rester 3 nuits. Finalement, on restera une seule. On n'est pas fan de l'hôtel et il y a un super spot de bivouac à quelques mètres.Le site est idéal: plat, choix entre ombre et soleil, source et rivière ! Ça vaut bien tous les hôtels du monde!

La veille de notre départ nous demandons à nos voisins s'ils peuvent garder nos vélos le temps de notre rando. Ils acceptent et nous invitent à boire un verre. Nous passons finalement une bonne partie de l'après midi avec eux. Ils nous apprennent un jeu de carte nommé "cheptika", nous offrent à boire et à manger! On passe un super moment! Sachant que l'on passe à Bucarest, Alexandra et Bogdan, nos voisins, nous invitent à venir chez eux.

Le lendemain, nous partons pour notre rando avec nos saccoches de vélo bricolées en sacs de rando.  Les vélos sont finalement gardés dans une maison car Alexandra et Bogdan partent plus tôt que prévu. Des jeunes se sont installés à quelques mètres de nous et ont bringué toute la nuit, dérangeant tous les campeurs. Il faut avouer qu'en pleine montagne ça fait désordre. Lucile n'aura pas fermé l'œil de la nuit et aura eu des envies de meurtre. Elle vieillit mal, la pauvre...

Nous partons pour notre rando en espérant voir des ours car nous sommes dans un coin où il n'est pas rare d'en voir. Nous n'en verrons finalement aucun...

En montagne nous croisons un berger qui nous sauve de ses patous. La discussion s'engage et Lucile, qui est devenu bilingue, fait la discussion. On n'aura pas compris grand chose finalement!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le refuge est en bon état et est déjà occupé par un groupe d'amis. Ils nous feront goûter leur viande cuite au BBQ. Un régal! Surtout que nous sommes en manque. A ce sujet, les Roumains ont une consommation incroyable de viande et ils sont les rois du BBQ! Ça ne nous aide pas car ça sent tout le temps la viande à la braise alors que nous sommes en manque.

 

 

Nous redescendons le lendemain retrouver nos affaires.

Après ces deux jours de rando nous avons de sacrées courbatures aux jambes. Malgré toutes ces heures à pédaler, nous marchons finalement très peu.

Nous reprenons nos vélos pour rejoindre Alexandra et Bogdan qui nous attendent à Bucarest.

Une nouvelle fois nous sommes superbement accueilli. Ils prennent soin de nous. C'est très agréable mais toujours un peu gênant. Il faut arriver à lâcher prise et profiter. Nous mangeons et buvons comme  des rois (Bogdan veille de très près à ce que nos verres soient bien remplis sinon il se vexe). On se promène et même on pagaie avec le kayak de Bogdan.

 

 

 

Après deux nuits et une journée intense en leur compagnie, nous les quittons pour prendre un train pour Veliko Tornovo en Bulgarie. Une longue plaine sépare Bucarest des premiers massifs bulgares et, vous l'avez compris, on en a marre des plaines. Le train est donc une bonne option.

Lorsque l'on demande au guichet le prix pour le transport de nos vélos, personne ne sait. C'est le contrôleur du train qui décide du prix. On a un peu l'impression que c'est à la tête du client mais c'est comme ça, on n'a pas le choix! Dans notre cas, le billet pour une personne est de 60 lei et celui du vélo est de 45 lei...

Nous voilà installés, devant nous défile la plaine,dans quelques heures nous sommes en Bulgarie!

On retiendra de la Roumanie que l on peut voir n importe quoi n importe ou!!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

Km parcourus en Roumanie :  757 km

Denivele positif en Roumanie 7965 m

Total km: 5393 km

Total denivele positif: 44865 m

Galerie photos

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